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Argile de Yi Xing

Depuis le néolithique, on y fabrique des récipients utilitaires mais c’est à la fin du XVIème siècle que la terre cuite de Yi Xing atteint son raffinement.
D’une forte teneur en oxyde de fer, malgré une cuisson à 1200 degrés le grès pourpre garde une porosité qui fait dire à ses amateurs que la théière « respire ».

Une théière « culottée » par les nombreuses infusions d’un même thé en conservera les arômes, et prendra un aspect chaud et brillant. 
Pour un lettré chinois, le choix d’une théière doit répondre essentiellement à trois critères :
– la forme donnée par le potier
– le son cristallin que doit donner l’objet, chaque théière ayant un propre son
– le toucher qui doit être doux et lisse, semblable à une peau douce

La plus haute qualité dans la fabrication d’une théière est celle du maître potier qui réalisera la pièce unique entièrement à la main, puis la production en série faite à l’aide de moules avec finition manuelle par des ateliers de plusieurs ouvriers, et enfin la production familiale de quelques pièces et de qualité intermédiaire.

Le choix d’une théière dépend en premier lieu du volume de thé qui va être infusé, puis du thé lui même: thé vert, rouge, wulong etc. 

Une théière se rince, ne se lave pas, elle sera de plus en lisse au fur et à mesure des infusions.

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